Cela fait maintenant quelques mois que j'ai une nouvelle passion : les vinyles. A dire vrai, j'ai toujours aimé ça, fouiller dans les vinyles de mon papa etc. Il se trouve qu'en ce moment ça redevient à la mode, on trouve donc de plus en plus de vinyles dans les magasins et des platines plutôt abordables.
Mais voilà, moi je suis à l'ancienne, authentique, donc j'utilise la platine de mon papa qui doit avoir dans les 35 ou 40 ans. Et malgré quelques petits éléments cassés (la fonction EJECT ne fonctionne plus donc le disque tourne en permanence, le bras ne revient plus à sa place une fois le disque terminé, la vitesse est assez capricieuse... mais c'est le charme de l'ancien !) tout fonctionne très bien.
Mon antiquité |
J'ai aussi récupéré les vieux vinyles de mon papa, à base de What a Feeling, Foreigner, Scorpions... Les classiques. On a également piqué quelques disques chez les parents de Gui et bien sûr, j'ai commencé ma propre collection ! 😊
A gauche, ceux de mon papa et les miens, à droite, ceux de Gui et ses parents. |
Bien évidemment, ma collection est surtout composée de Nightwish (je les ai presque tous maintenant) mais j'ai également Dire Straits, Kaleo, AURI (ah bon ça ne compte pas ? 😋)...
Il a fallu brancher tout ça sur la table de mixage puis sur la chaine hi-fi. J'ai également changé de meuble TV (bon, c'était prévu de longue date aussi, mais disons que l'arrivée de la platine a un peu accélérer le processus). Mais je suis fière de mon arrangement actuel. 😊
Quoi qu'il en soit, je suis vraiment contente de mes vinyles, j'aime ce côté un peu vintage du son et de cette manière d'écouter la musique. Il faut prendre le temps, à chaque écoute, de nettoyer le disque avant pour que le son soit le plus clair possible et pour éviter d'abîmer le diamant, prendre le temps de retourner le disque une fois la première face terminée, le nettoyer également... Il y a quelque chose de nettement plus "vrai" par rapport à nos habitudes actuelles, Spotify, le Bluetooth.. Tout est instantané ou presque de nos jours. Cela fait du bien de retrouver un peu d'authenticité.
Tout comme le fait d'être là, assise dans mon fauteuil en cuir, à écouter Lover Over Gold ou encore Tunnel of Love tout en écrivant... c'est ce qui se rapproche le plus de la perfection pour moi. C'est peut-être un peu cliché mais moi j'aime ça. Et puis au-delà de ça, c'est également une manière pour moi de me rapprocher de mes parents. C'est toute leur jeunesse, et fatalement c'est aussi une partie de la mienne. J'aime cette photo de moi en pyjama rose, un casque 10 fois trop grand pour moi sur les oreilles, à écouter Irene Cara. Mais c'est moi. Je n'ai pas honte de dire que j'aime ces vieilles chansons, que pour moi elles veulent dire tellement plus que ces chansons d'aujourd'hui. Ça fait partie de mon enfance, de moi. Je retrouve un peu de cette simplicité qui me manquait tant ces dernières années. On le sait tous, ce n'est pas évident de grandir, peu importe notre environnement familial, scolaire etc. Cette période où on ne veut plus être un enfant mais où on est pas tout à fait prêt à assumer les responsabilités de l'âge adulte.
J'ai peut-être (sûrement même) grandi trop vite, forcée de prendre des responsabilités dont les autres de mon âge ne se souciaient pas. Aujourd'hui je me demande souvent si je suis passée à côté de ma jeunesse. Et puis, je regarde en arrière, je vois tout le chemin parcouru, et je suis fière de moi.
Bref, je m'égare. Tout ça pour dire que j'aime mes vinyles, donc vive le vieux, vive la musique, vive la vie.